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Les conseils pour devenir un voyageur « durable »
03-05-2019

Les conseils pour devenir un voyageur « durable »

Groupe Voyages VP

Les voyageurs sont de plus en plus conscients de l’urgence d’agir en matière d’environnement, donc ils cherchent à voyager de façon plus écologique, de manière à laisser le moins d’empreintes carbone possible lors de leurs déplacements. Et même qu’un nombre croissant de voyageurs canadiens ont exprimé leur désir de découvrir le monde de façon consciente. Selon un récent sondage, près de la moitié des voyageurs canadiens, soit 49%, pensent que la meilleure façon de protéger la planète et ses destinations est de commencer à agir maintenant, en privilégiant des déplacements durables et des destinations axées sur la préservation de l’environnement. Cette prise de conscience se reflète par le désir de laisser une planète en santé pour les générations futures, mais également par la volonté de respecter les locaux en laissant le moins d’empreintes possible dans leurs environnements.

Ces gestes se traduisent par l’application de nos saines habitudes de vie lors de nos voyages. Par exemple, à la maison, nous ne changeons pas nos draps tous les jours, nous n’utilisons pas une nouvelle serviette chaque fois que nous prenons une douche ou un bain, pas plus que nous ne prenons 3 douches par jours, et nous ne laissons pas les lumières allumées inutilement. De petits gestes qui, appliqués même en voyage, font une différence. Tout comme pour le lavage, car changer les serviettes à chaque fois qu’on se lave et changer les draps à chaque fois qu’on y dort implique de plus grosses lessives, donc de plus grosses quantités d’eau utilisées. Les complexes hôteliers utilisent déjà des quantités d’eau impressionnantes juste pour les douches, les piscines et les lavages, alors ce n’est rien d’y mettre un peu du nôtre en portant une attention particulière à ces détails. Car comme nous le savons tous maintenant, une mauvaise gestion des activités liées au tourisme contribue au changement climatique et peut avoir de graves conséquences sur la dépendance d’un pays sur ses propres ressources naturelles.

Le Jour de la Terre nous a inspirés à vous suggérer 3 changements simples à appliquer pour effectuer un voyage durable et écologique, et ce, quel que soit votre budget.

1) Bannir les plastiques à usage unique

Depuis quelques années déjà, de nombreux voyagistes, croisiéristes, hôtels, complexes hôteliers et compagnies aériennes ont pris position contre les plastiques à usage unique comme, entre autres, les pailles. Parmi ceux-ci, Bahia Principe, Hard Rock, Iberostar, Marriott, Melia, RIU, Sandals, Royalton, Unico 20º87º, pour n’en nommer que quelques-uns, encouragent les clients à ne plus les utiliser. Et j’en profite pour souligner l’apport particulier d’Iberostar qui exclut de ses 110 hôtels tous les plastiques à usage unique, y compris les bouteilles d’eau, véritable fléau de nos océans. En choisissant une destination où le plastique à usage unique est proscrit, on contribue de manière efficace à protéger la planète sans grand effort.

Autre signe que le changement s’installe pour rester, The Travel Corporation a annoncé que, dès le début de la saison touristique 2019, les bouteilles de plastique à usage unique seront retirées de tous les autocars de Trafalgar, Insight Vacations, Luxe Gold, Costsaver, Brendan Vacations, Contiki, AAT Kings et Inspiring Journeys, rejoignant ainsi les sociétés sœurs Uniworld, Red Carnation Hotels et U River Cruises, qui ont déjà retiré les bouteilles de plastique de leurs activités. Les croisières de G Adventures, quant à eux, interdisent tout plastique sur ses bateaux sillonnant les Galapagos, et Hurtigruten, pour souligner son 25e anniversaire, a également banni le plastique de ses navires. MSC a tout récemment lancé un programme de réduction des plastiques en encourageant activement les clients à choisir des options écologiques tout en proposant des solutions alternatives telles que des pailles biodégradables.

Et pour les voyageurs qui seraient amenés à voyager dans des endroits où ces règles ne s’appliquent pas encore, conseillez-leur d’apporter leurs propres gobelets et pailles réutilisables, de cette façon, non seulement peuvent-ils promouvoir un mode de consommation plus sain, mais ils obtiendront une plus grande quantité de liquide à chaque remplissage, ce qui leur plaira particulièrement.

2) Choisir des hébergements écologiques

Quand on sait que 82% des voyageurs canadiens ignorent l’existence des labels écologiques pour les hébergements et que 70% d’entre eux ont exprimé le désir de séjourner au moins une fois dans un hébergement respectueux de l’environnement, on se rend compte qu’il reste du chemin à faire pour informer les voyageurs. À cet effet, Air Transat a instauré, depuis 2006, une politique de développement durable. Tout a débuté en 2016 quand ils sont passés à la vitesse supérieure en obtenant le statut privilégié de partenaire Travelife, première des étapes vers la certification de toutes ses activités de voyagiste international.  Et c’est en 2018 qu’il est devenu le premier grand voyagiste international à être certifié Travelife pour toutes ses activités. C’est donc dire à quel point la durabilité est une priorité chez Transat. Toutes leurs actions en matière de développement durable se trouvent sur leur site internet. De cette manière, les clients ont un vaste choix, car tous les hôtels ayant une certification reconnue par le Conseil Mondial du Tourisme Durable (GSTC) sont identifiés par une feuille bleue juste en dessous de la description. Mentionnons également que les hôtels Sunwing Vacations Memories, Royalton et CHIC sont membres de Green Globe, chef de file du tourisme durable qui prône les programmes de conservation et de recyclage ainsi que l’élimination des pailles en plastique et des bouteilles d’eau. De son côté, WestJet a indiqué qu’elle travaillait à ajouter quelque chose pour identifier la durabilité dans les hôtels d’ici peu. Les labels écologiques d’identification sur ses hôtels ne sont pas encore offerts par Vacances Air Canada, par contre Air Canada a promis de remplacer les bâtonnets en plastique à bord de ses vols par des bâtons en bois d’ici l’été 2019. C’est un début….

En ce qui a trait aux voyages de luxe, une fausse croyance existe selon laquelle il est impossible de réunir le luxe et la durabilité sous un même toit. Mais détrompez-vous, car selon Pegi Amarteifio, vice-présidente des relations publiques de Small Luxury Hotels & Resorts, qui compte 500 boutiques de luxe durables: « Choisir une propriété plus petite offre un bon rapport qualité-prix. La mentalité de luxe a radicalement changé, il fut un temps où il était très lié au matérialisme et à l’ostentation, et c’est maintenant devenu une mentalité basée sur l’expérience ». Un autre bel exemple est le Belle Mont Farm, à St-Kitts-et-Nevis, qui s’est départi des plastiques à usage unique depuis quelques années déjà, et qui utilise des contenants de céramique pour les shampoings et revitalisants, éliminant ainsi un grand nombre de bouteilles de plastique à usage unique.

Les hébergements alternatifs, telles les chambres chez l’habitant, les lodges respectueux de l’environnement, les glampings (camping glamour), les hôtels-boutiques plus petits et les hébergements partagés sont autant de choix qui réduisent considérablement l’empreinte carbone que vous laissé tout en apportant une touche plus humaine à ce que l’on appelle les voyages d’expériences. Il est d’autant plus pertinent d’offrir ces types d’hébergements quand on sait que déjà plus de 68% des voyageurs canadiens ont déclaré qu’ils préféreraient que l’argent dépensé pour leurs déplacements soit réinvesti dans la communauté locale qu’ils visitent, que 72% recherchent des expériences authentiques et représentatives des communautés locales, que 42% demandent à des agences de voyages de les conseiller sur la manière de devenir un voyageur «durable» et que 50% affichent le désire de compenser leurs empreintes carbone sur leur logement en vacances. Donc en optant pour un hébergement écologique, les voyageurs auront un aperçu immersif de leur destination et de plus, ils se sentiront mieux, car leur empreinte carbone sera diminuée.

3) Optez pour la nourriture locale

La nourriture se veut souvent un facteur décisif quand on choisit notre destination. Mais en même temps, plusieurs voyageurs aiment apporter leurs aliments «réconfort» dans leurs bagages. C’est une grave erreur, car cet exercice contribue à augmenter les émissions de CO2, du fait d’un long transport, en plus de faire pression sur les ressources naturelles locales. Choisir des hôtels ou des complexes hôteliers qui mettent l’accent sur la gastronomie locale évite de tomber dans ces pièges. N’est-ce pas l’un des plus grands plaisirs de voyager que de découvrir les saveurs locales des destinations choisies…Iberostar Hotels & Resorts, ayant intégré des pratiques de pêches durables avec les locaux, donne un bel exemple de promotion de la gastronomie locale. Ils ont également établi un partenariat avec la société cubaine Logistica Hotelera des Caribe S.A. (LHC) pour s’assurer que toutes leurs stations balnéaires réorganisent durablement leurs menus. Du côté du Mexique, c’est Unico 20º87º, situé à Riviera Maya, qui n’utilise que des ingrédients frais et régionaux, comme la coriandre, les tomates et les piments chili, cultivés dans des serres directement sur leur propriété et incorporés dans les menus de leurs 4 restaurants. Aucun transport n’est utilisé, c’est directement des serres à votre assiette…difficile de trouver plus frais!

 

Pour conclure, nous vous dirons simplement que si l’empreinte carbone que vous laissez lors de vos voyages est un facteur déterminant dans votre prise de décision de voyager ou non, eh! bien cessez de vous limiter, car il existe plusieurs alternatives pour voyager écologiquement, que ce soit en compensant vos émissions de GES (gaz à effet de serre) via les programmes déjà offerts par la plupart des compagnies aériennes, en choisissant un établissement écologique et respectueux de l’environnement et, très important, en pensant local lorsque vous êtes à destination, autant pour vous nourrir que pour vos courses. Et n’oubliez pas la civilité, faites attention à ce que vous laissez derrière vous, les destinations choisies ne sont pas des dépotoirs à ciel ouvert, ramassez vos déchets et ne jetez pas vos bouteilles et autres matières par terre. Les locaux ne vous en apprécieront que plus et ils seront heureux de vous revoir.

Donc, pour devenir un bon «voyageur durable» et pour tout savoir au sujet des voyages durables et responsables, n’hésitez pas à contacter l’un de nos architectes du voyage chez GROUPE VOYAGES VP, il vous aidera à planifier un voyage en accord avec votre conscience, avec les communautés visitées et surtout, avec notre merveilleuse planète.

 

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